Descriptif
Type charentais résistant à la fusariose race 0,1 et 2. Variété précoce produisant des fruits ronds, moyennement écrits, d'un bon calibre (0,8 à 1 kg) adaptés à la culture de plein champ et à la chair orange très savoureuse. Production assez groupée, aimant le soleil.
Culture
Le semis de melon peut se faire en godets ou en place.
Le melon est une espèce qui a besoin de beaucoup de chaleur (entre 25 et 35°) et de lumière. Le mieux est donc de réaliser vos semis sur couche chaude ou serre chauffée en Mars et Avril pour les replanter une fois les gelées passée.
Le semis en godets :
Mettre deux à trois graines par godet (pointe vers le bas) à 1cm de terreau. Un arrosage régulier est nécessaire afin de maintenir le terreau humide. Une fois les semis sont sortis, le besoin en lumière est d’autant plus important.
Les semis en place :
Le semis en place peut être adapté au climat méditerranéen. Il faudra espacer les futurs plants de 80 cm à 1 m. Placez 2 à 3 graines à 1.5cm de profondeur et recouvrez par un mélange de terre et de composte. Abritez les semis au début de la culture. Ne conservez ensuite que le plus beau plant.
Maladies et parasites
Le melon est très sensible au mildiou, à la cladosporiose et à l’oïdium. Concernant les ravageurs, se sont principalement les pucerons et les mouches de semis.
Histoire
Le melon serait originaire d’Afrique. Les Egyptiens le cultivent déjà 500 ans avant notre ère. Il gagne la Grèce puis Rome vers le 1er siècle, où il est alors consommé comme légume. Il faut dire qu’à l’époque il est petit, peu sucré ; et on le dégustait poivré et vinaigré. Sa saveur et son parfum se sont affinés petit à petit. Les moines le cultivent pour les papes dans leur résidence d’été de Cantaluppo, à l’époque de la Renaissance. C’est de là que vient l’appellation « Cantaloup ». A la fin du XVIe siècle, sa culture est largement répandue dans le midi de la France. Il se décline en plusieurs variétés aux noms évocateurs : morin, barbarin, citrolin, muscadin, etc. Un siècle plus tard, l’Anjou et la Touraine en produisent pour la Cour. La Charente leur emboîte alors le pas pour devenir l’une des plus importantes régions productrices et donner son nom à la variété la plus consommée aujourd’hui.